Je ne suis pas fier mais j’ai du mentir pour le bien de celui que j’aime, dire que je ne ressentais plus aucun sentiments, tout simplement pour qu’il vive et se détache, pour que je ne sois plus un poids, pour soulager sa conscience et résorber son angoisse… Demain ça fera une semaine que j’ai menti. Certes je lui ai menti mais je me mens a moi-même…

J’ai enfermé mes sentiments avec l’espoir au fond de ma pandora box, je les apaises les consoles, je crois que l’espoir s’est échappé, peut être est-ce mieux ainsi… Ne pas plus en avoir, je ne suis pas sombre, je sais la lueur qui est en moi, mais je n’y crois plus… Il ne reviendra pas… De même que je ne vais pas me mettre à faire des rencontres prochainement, je n’en ai pas envie, je n’ai pas envie de blesser a nouveau.

Je ne supporte plus de blesser les gens involontairement, je souhaite simplement glisser sur l’onde et me perdre dans l’oublie… Je me retrouve dans ces mots, dans ces rimes…

« Ca se voit dans mes yeux
Ca se voit dans la rue
On peut toujours aimer
En disant qu'on aime plus »

Il faut que l’un se sacrifie pour que l’autre survive. Il a tant à vivre… Tant à découvrir… Moi j’ai a me trouver, à m’épanouir mais ce ne sera pas dans un sentiment amoureux, car je me suis trouvé dans son cœur, son esprit, son âme mais je saccage tout, involontairement, il était celui que je cherchais… Nous n’avons pas à rougir, nous avons vécu une belle histoire… Je referme son livre inachevé il prends l’ultime place de cette minuscule étagère… Tout comme j’ai refermé le livre achevé d’Audrey mon amour d’enfance en lui déclarant ma flamme à 14 ans et en lui offrant mon premier baiser et en partageant le siens. 12 ans de vies et de jeux d’enfants scellé par un baiser… Et de l’amour plus qu’il n’en faut.

A présent je commence à me trouver professionnellement c’est tout ce qui me porte. Je ne sais croire en l’amitié, car l’amitié est aussi traîtresse si ce n’est plus que l’amour. J’ai laissé tellement d’amis dans mes différentes vi(ll)es. Promettant de les rappeler, de maintenir le contact… Oui j’ai laissé, Nadège, Pierre-Philippe, Romain, Cathy, Flavien, Véronique, Mylène, Jocelyn, Catherine, Stéphane, Amandine, Berengère, Karren, Marie-Pierre, Marilyne, Emilie, Marie-Laure, Victorien, Rachel, Teddy, Aurélie, Edouard, Gilles-Arthur, Frédéric, Ludovic, Jean-Philippe, Betty, Hinda, Alain et tant d’autres… Je revois ces visages pleins de jeunesse, peut-être ais-je peur de les revoirs… Me voir confronté au temps qui passe. Et pourtant… Ils me manquent… Je sais pour certains ce qu’ils deviennent sans en avoir l’air… Je garde un œil sur eux.
Je me contente de mes essentiels… plus que des amis, ceux a qui j’ai confié une part de mon âme : Titi, Belle, Dam’, Cri, Ch’tit Lolo, P’tit S, Yo.

le confessional