Frédérick

Mes larmes essuyés, je retourne à mes amis, nous continuons à regarder Ardisson, puis vient le temps du sommeil, Belle se donne bien trop de mal j’estime qu’elle n’a pas besoin de déplier son clic-clac, mais je n’insiste pas pour ne pas blesser la maîtresse de maison et l’aide à me préparer un joli lit, avant d’aller se coucher elle me montre le fonctionnement de Noos et m’invite a m’en servir à loisir si un cauchemars refait son apparition dans la nuit, je suis ici chez moi.
Je laisse Belle et Dam’ se coucher, puis commence à zapper de chaînes en chaînes, je n’aurais jamais penser qu’il puisse y avoir autant de films porno, à croire que le monde est dominé par le sexe… Pfff !
Dépité, je zappe. Redécouvre les mondes engloutis, puis me focalise sur un programme qui débute, enfin focaliser est un bien grand mot… 
Ce que belle m’a dit tout à l’heure, me trotte encore en tête, je prends mon bloc note et commence à parler de Frédérick, il est vrai que depuis quelques jours il semble passer pour un monstre sur mes lignes et pourtant ce n’en est pas un, il a ses défauts ses qualités ceci est un tout uni qu’avec le temps j’a appris à aimer. Tout comme la Bête a appris l’amour auprès de la Belle…

« Jamais jusqu'à présent, je n’ai eut l’occasion de parler véritablement de Frédérick tel que je le ressent.
A mes yeux il est indéfinissable, il est celui avec qui j’aime échanger, parler de tout de rien. J’aime l’écouter me raconter ses journées, je ne m’en lasse pas. Il est celui avec qui j’aime découvrir et entreprendre, mais surtout étoffer des projets. Je n’ai pas peur tout comme lui de dire qu’il est l’homme que j’aime. Qui me rassure, avec qui j’échange des fous rires, des sensations. J’aime partager son quotidien même si il n’est pas toujours des plus roses. Mais Frédérick à aussi ses mauvais côtés, il est tourné vers la facilité, plus suiveur que meneur quoi qu’il en dise. Il est instable, impulsif, lunatique… Mais malgré tout je l’apprécie plus que tout. Il est celui avec qui le mot aimer prends toute sa dimension, entre ses mains ce mot se développe à l’infini.
Il est mon jour et ma nuit celui qui vient de ses ailes d’archange effleurer mon épaule la nuit, qui vient partager mes rêves et qui m’attends dans son monde nocturne. Certes il m’a blessé, voir humilié dans sa lettre, mais je ne lui en veux pas, car je me sens capable de le suivre au bout du monde, simplement pour partager une seconde de plus avec lui… Il m’a fait rêver, nous avons commencé à construire, puis pour ne pas me blesser et trop s’appuyer sur moi il est partit car il tient trop a moi.
Il est celui qui pleure quand je vais mal, celui qui pleure quand je suis loin, mais aussi celui qui m’enlace quand il me voit. Celui avec qui la seconde devient infini mais la minute trop courte. »

Très vite je me rends compte qu’il est impossible de décrire celui que l’on a dans son cœur, je relis mes phrases les trouve enfantine, tout comme un enfant décrirait ses parents… Je commence à me dire que peu importe l’age, on reste toujours émerveillé devant ce qui nous émeut.